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60伏55安的锂电池多少钱 Huile d’olive : 22 marques testées, des contaminants trouvés, laquelle choisir ?

Malgré son prix, l’huile d’olive conserve une petite place dans l’assiette des Français, à raison d’1,7 litre par an et par habitant. Or, même en choisissant des marques de distributeurs, il est quasi impossible de trouver, en supermarché, une bouteille d’huile d’olive vierge extra à moins de 10 € le litre. Témoin notre panel, dont les prix vont de 10 à 60 € le litre… le grand écart ! Selon les derniers chiffres communiqués par NielsenIQ, sur un an (février 2024 - février 2025), l’inflation sur l’huile d’olive, toutes marques confondues, a été de 11,29 %. Et, plus surprenant, le record est détenu par les premiers prix, ec 33,33 % d’inflation… Principale cause : les épisodes de sécheresse prolongée qui ont drastiquement fait baisser la production mondiale d’huile d’olive, et en particulier celle d’Espagne, le plus gros exportateur au monde. « Normalement, les prix vont commencer à redescendre, la production espagnole étant bien repartie en ce début d’année, explique Alexandra Paris, directrice communication de France Olive. Mais ce ne sera pas ant ce printemps, une fois les stocks de 2024 écoulés. » Une bonne nouvelle tout de même pour les aficionados de l’« or vert », apprécié autant pour sa seur fruitée que pour ses bienfaits pour la santé. À LIRE AUSSI >>> Beurre, huile, margarine : quel gras est bon pour le cœur ?

Des déceptions sur la propreté des huiles

Pour bien la choisir, nous ons comparé 22 huiles, conventionnelles et bio, vendues pour la grande majorité en grandes surfaces, excepté une huile française « premium ». Toutes nos références sont des huiles d’olive vierge extra, c’est-à-dire issues directement du fruit par simple pression mécanique, ou selon la méthode moderne, par centrifugation à deux phases ou à trois phases. De plus, la mention « extra » exige que l’huile réponde aux critères physico-chimiques et sensoriels définis par le règlement européen n° 2022/2104. Et si, à cette étape, le fabricant ne recourt ni à la chaleur – pour augmenter le rendement – ni à une seconde extraction par solvant ou vapeur d’eau, on parle d’une huile vierge « première pression à froid ».

Mais l’huile d’olive vierge extra peut subir de nombreuses fraudes, de surcroît ec la valse de ses prix. Au premier trimestre 2024, cinquante infractions (fausses étiquettes, non-conformité ec les normes de sécurité, falsification du pays d’origine, dilution ec d’autres huiles) aient été identifiées aux frontières des pays de l’Union européenne, d’après le réseau d’alerte de la sécurité alimentaire de l’UE. Un chiffre en hausse ces dernières années. D’où l’intérêt d’évaluer cette qualité ec nos propres analyses, menées par un laboratoire spécialisé et indépendant. Comparé à notre précédent essai sur les huiles d’olive (n° 592, juin 2023 acheter ou lire), il y a du mieux sur la qualité sensorielle, mais des déceptions quant à leur propreté. À LIRE AUSSI >>> Aliments ultratransformés : nouvelle alerte sur les dangers pour la santé

Huile d’olive : 22 références testées, des contaminants trouvés Couverture mensuel 613 60 Millions

Appréciée pour sa seur et ses bienfaits sur la santé, l’huile d’olive conserve une belle place dans l’assiette des Français. Est-elle de qualité ? On a fait le test... et les résultats sont inquiétants. Plastifiants, traces d’hydrocarbures, toutes les huiles d’olive analysées présentent au moins un contaminant, et pour certaines, en quantité non négligeable.  Quelle est la meilleure ? Quelles sont celles à éviter absolument ? Découvrez les résultats complets de notre comparatif. À lire également dans ce numéro :

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Découvrez tous les résultats de nos tests et nos enquêtes dans le numéro de mai 2025 de 60 Millions de consommateurs (acheter • lire).

Une bonne teneur en acide oléique

L’huile d’olive est composée à 99 % de lipides (ou graisses), selon un « profil » spécifique en acides gras. L’acide oléique (un oméga-9), de type mono-insaturé, est bien le principal acide gras retrouvé. Sa teneur oscille entre 61 % pour la Terra Delyssa et 75,4 % pour la Puget.

Bon à soir

La production d’huile d’olive peut oir des effets sur l’environnement, via les sous-produits comme les grignons d’olive et les résidus liquides. Sur les milieux aquatiques : l’huile résiduelle qu’ils renferment empêche l’oxygène de se dissoudre dans l’eau, phénomène néfaste au développement des écosystèmes marins. Sur les sols : les grignons sont peu biodégradables et les abîment en les acidifiant. Des voies de traitement sont élaborées pour traiter et revaloriser ces résidus.

Des taux d’acides gras assez variables

Rien d’anormal ici : la proportion des acides gras varie selon l’origine et la variété des olives. Si l’on prend, par exemple, la chemlali, olive propre à la Tunisie, celle-ci contient dantage d’acides gras saturés, à limiter du fait de leur impact négatif sur les artères. On les retrouve en quantité non négligeable (jusqu’à 20 %) dans certaines huiles d’olive origine « UE/non UE » comme pour les marques Cauvin et Tramier, et dans la référence Terra Delyssa, 100 % Tunisie. À l’inverse, la Vigean est la plus pauvre de l’essai en acides gras saturés (14,8 %). Quant aux acides gras trans, reconnus pour augmenter le risque de maladies cardio-vasculaires, leur proportion totale n’excède jamais 0,05 %, soit en deçà du seuil maximal autorisé de 2 %. Comme pour les acides gras, les stérols sont des molécules naturellement présentes dans l’huile. Mais deux d’entre eux (uvaol et érythrodiol) permettent de soir, selon leur pourcentage, s’il y a eu mélange ou pas ec de l’huile de grignons d’olive. Celle-ci est extraite des résidus solides de l’olive via un solvant. Aucune de nos références n’est heureusement concernée. À LIRE AUSSI >>> Les atouts santé du régime méditerranéen

L’indice de peroxyde, un critère important

Plusieurs facteurs risquent de dégrader une huile d’olive, à commencer par une piètre qualité des olives ant trituration. On la mesure par le niveau de l’acidité oléique, sachant qu’en bouche, cette acidité n’est pas perceptible. Toutes nos références sont en deçà du seuil autorisé de 0,8 %, en particulier l’huile Leos (0,14 %). Ça se gâte un peu sur leur oxydation, liée à une exposition prolongée à l’air, la chaleur ou la lumière. L’indice de peroxyde, l’un des critères pour mesurer cette oxydation, est, certes, dans les clous pour toutes nos références. Mais les huiles Tramier, Émile Noël, Monoprix et Cauvin se classent parmi les plus oxydées, situées à la moitié de la limite autorisée (20 milliéquivalents [mEq] d’oxygène/kg). De plus, les mesures d’absorbance dans l’ultriolet menées en complément pointent la référence Carapelli bio, dont les valeurs flirtent ec le seuil maximal autorisé. VIDÉO >>> Comment bien choisir son huile d’olive ?

Encore et toujours des plastifiants…

Mais les mauvaises surprises commencent vraiment ec les contaminants. Car aucune de nos références n’y échappe. Bio ou conventionnelles, elles contiennent un à trois phtalates ou plastifiants. Or un nombre croissant d’études démontre leur risque sur la santé, notamment comme perturbateurs endocriniens. Satisfecit, toutefois, pour la Puget (origine France), l’unique référence à ne contenir qu’un seul plastifiant et de surcroît, en très faible quantité (0,2 mg/kg). Il s’agit du DEHT (di-éthylhexyl téréphtalate), un nouveau plastifiant utilisé en remplacement des phtalates. Problème : on dispose encore de peu de données sur sa toxicité et ses effets sur la santé. À LIRE AUSSI >>> Alerte sur les microplastiques : notre corps frôle déjà l’overdose ! 

Classés perturbateurs endocriniens

On retrouve cette molécule dans les autres huiles, mais en quantité plus élevée et surtout, associée à d’autres plastifiants dont le di-éthylhexyl phtalate (DEHP) ; celui-ci est classé perturbateur endocrinien éré et reprotoxique par l’Agence européenne des produits chimiques. Nous ons donc attribué une note « insuffisant » sur ce critère, voire « très insuffisant » pour les huiles Terra Delyssa (3,5 mg/kg) et Carapelli (4,8 mg/kg), les plus contaminées. « Cela reste toutefois des teneurs encore acceptables, sachant qu’il y a quelques années, elles pouvaient atteindre de 20 à 30 mg/kg, note Franck Dejean, responsable du Département analyse & expertise de l’lnstitut des corps gras et produits apparentés (Iterg). Les phtalates se retrouvent surtout dans les huiles vierges “à goût” comme celles d’olive ou de noix, souvent produites dans des petites structures n’ayant pas toujours les moyens de changer leur matériel. » En effet, ces molécules migrent le plus souvent des cuves, bâches, tuyaux utilisés lors du stockage ou du transport. La réglementation européenne interdit l’utilisation de matériaux contenant des phtalates dans la chaîne de production et de stockage des corps gras comme l’huile d’olive. Force est de constater que les fabricants semblent l’ignorer. À LIRE AUSSI >>> Comment bien choisir son beurre sans se faire « barattiner »

L’huile d’olive reconnue bénéfique pour les artères

En termes d’acides gras indispensables, l’huile d’olive, pauvre en oméga-3 et 6, n’a pas d’intérêt. Mais cette carence est largement compensée par sa forte teneur en acide oléique, scientifiquement reconnu pour assurer un niveau de cholestérol sanguin normal. Autre atout : la forte présence de polyphénols ; l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a autorisé l’allégation spécifique selon laquelle « les polyphénols présents dans l’huile d’olive aident à protéger les lipides sanguins contre le stress oxydatif ». Pour observer un effet chez les consommateurs, il est conseillé d’ingérer 20 g d’huile d’olive vierge par jour (soit 5 mg de polyphénols). Une nouvelle demande d’allégation est en cours pour reconnaître que ces molécules présentes dans l’huile d’olive aident aussi à réduire le « mauvais » cholestérol (LDL). À condition de ne pas en abuser, de par sa richesse en lipides, l’« or vert » est un atout majeur pour la santé cardio-vasculaire. Quant aux potentiels effets protecteurs contre le cancer ou le vieillissement, ils ne sont pas, à ce jour, clairement établis.

Mauvaise pioche sur les hydrocarbures

Nous ons aussi recherché les MOSH (hydrocarbures saturés d’huiles minérales) et les MOAH (hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales). Il s’agit de dérivés du pétrole, utilisés notamment comme lubrifiants pour les moteurs. Mais en contaminant les aliments, les premiers peuvent s’accumuler dans le foie et le système lymphoïde tandis que les MOAH, les plus redoutables, ont des propriétés carcinogènes. Problème : ils ont une grande affinité pour les corps gras comme l’huile. Éviter leur migration exige donc de grandes précautions, tout au long de la chaîne de fabrication. À LIRE AUSSI >>>  22 miels testés : lequel choisir ? Notre comparatif complet

Rechercher l’origine de la contamination

Malheureusement, certains fabricants ne semblent pas assez vigilants. La preuve : toutes les références contiennent au moins l’un des deux contaminants. Les MOSH se retrouvent dans les huiles Carapelli et Monini mais surtout dans l’huile Eco+. Quant aux MOAH, la plus souillée est encore la référence Eco+ : 10 mg/kg, soit cinq fois plus que la limite estimée comme acceptable (2 mg/kg) par l’Union européenne ! Loin derrière, sept produits approchent ou dépassent légèrement le seuil, comme Carapelli, Monini et Carrefour bio. Bon point pour les huiles Terra Delyssa, Costa d’Oro et Leos, exemptes de MOAH. « La réglementation européenne imposant ce seuil pour les MOAH sera normalement applicable dès le 1er janvier 2027 », précise Franck Dejean. Le service de la Répression des fraudes peut déjà, en cas de MOSH et MOAH supérieurs aux seuils, demander le retrait des produits. Côté producteurs, « il faut rechercher l’origine de la contamination, constate l’expert. Elle peut se produire pendant la récolte des olives, leur trituration ou leur transport via une fuite d’huile depuis le tracteur, le broyeur ou le camion. » À LIRE AUSSI >>> Pourquoi le Nutri-Score pourrait disparaître de certains produits

Sept huiles présentent des défauts sensoriels

Enfin, une huile d’olive vierge extra doit oir une qualité gustative impeccable. Un jury spécialisé a évalué les 22 huiles de l’essai selon notre protocole, sur leurs qualités (intensité du fruité, de l’amertume et du piquant) et sur cinq défauts rédhibitoires. À soir, un goût moisi, vinaigré, acide-aigre, rance ou « chômé-lies » (dû à une fermentation anaérobie). Nos huiles ne brillent pas par leur qualité gustative. Certes, la majorité sont dotées d’un « fruité moyen » (notées entre 3 et 6/10), et même d’un « fruité intense » pour la Leos. Cette dernière récolte une bonne note sur les trois qualités… la moindre des choses au vu de son prix (quasi 60 € le litre). Quant aux autres, on aurait aimé un peu plus d’amertume. Surtout, sept huiles affichent des défauts organoleptiques, le plus marqué étant l’attribut rance dans l’huile Émile Noël. Le jury l’a aussi retrouvé dans les références Cauvin et Tramier. Autre défaut, le goût « moisi/ humidité/terre » concerne Lesieur, Terra Delyssa et Eco+. L’huile Primadonna, a été jugée « chômée », peut-être à cause d’un stockage des olives mal isolées de la chaleur. Quoi qu’il en soit, ces défauts ne devraient pas se retrouver dans des huiles ec appellation « vierge extra ». Comme les précédentes, cette étude montre qu’une part des fabricants n’assure pas la qualité de ses huiles d’olive de bout en bout. Aussi, la présence accrue de contaminants interpelle sur la vigilance des fabricants. Une nouvelle fois, nous attendons de sérieux efforts sur cette filière.

À retenir Les 22 huiles d’olive analysées ont des compositions en acides gras et en stérols conformes à leur catégorie. Aucune fraude n’a été détectée. La plupart d’entre elles montrent une légère oxydation. Une référence approche même le seuil limite sur ce critère. Qu’il s’agisse de plastifiants et plus encore d’hydrocarbures d’huiles minérales, toutes nos huiles d’olive contiennent au moins un contaminant, et pour certaines, en quantité non négligeable. Un tiers du panel a révélé un défaut sensoriel, qui questionne sur la mention de qualité « vierge extra ».

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