En raison de la baisse des taux des tests de diagnostic, il est plus difficile de soir combien de personnes ont contracté la COVID-19 et ne cherchent pas à se faire soigner. Au début de la pandémie, on pensait que 15 % des personnes tombaient grement malades et aient besoin de soins hospitaliers et d’oxygène. Des estimations plus récentes semblent indiquer qu’une hospitalisation est nécessaire pour environ 3 % des personnes atteintes de COVID-19. Cela est dû en partie à la vaccination, en partie à l’évolution du virus (en particulier les variants Omicron), et en partie à la disponibilité de traitements médicaux ciblés.
La plupart des personnes se rétablissent complètement sans oir besoin de soins hospitaliers. Pour les personnes atteintes de COVID-19 qui présentent un risque élevé de développer une forme sévère de la maladie (voir la question suivante), l’OMS a formulé des recommandations sur les traitements médicamenteux efficaces pour améliorer les résultats en termes de santé et prévenir les hospitalisations.
Il est également important d’être vigilant et de reconnaître les personnes atteintes d’une maladie sévère et celles qui ont besoin d’une prise en charge à l’hôpital afin qu’elles soient traitées rapidement. Les conséquences d’une forme sévère de COVID-19 sont le décès, l’insuffisance respiratoire, le sepsis, la thromboembolie (caillots sanguins) et la défaillance multiviscérale, notamment les atteintes cardiaques, hépatiques ou rénales.
Dans de rares cas, les enfants peuvent développer un syndrome inflammatoire sévère quelques semaines après l’infection.